Bienvenue dans l'édition de juillet-août 2024 de la dépêche, la lettre d'information du musée des communications et de l'électronique militaires.
MESSAGE DE L' OFFICIER RESPONSIBLE DU MUSÉE
Je voulais prendre un moment pour me présenter en tant que votre nouvel officier commandant du musée C&E. Je suis ravi d'occuper un nouveau poste qui me permettra de contribuer à une meilleure compréhension de notre histoire et de faire connaître les contributions passées, présentes et futures des Forces armées canadiennes pour faire du monde un endroit meilleur pour tous.
En tant qu'ancien combattant du maintien de la paix et de la guerre, je connais intimement les défis que nos militaires ont dû relever au fil des ans. Le musée C&E est un exemple merveilleux qui contribue à mettre en valeur les « troupes, les époques et les technologies » de notre histoire, ainsi que les personnes, les conflits et les équipements utilisés au fil des ans au service du Canada et de ses habitants. J'ai visité le musée pour la première fois en 1996 et je suis heureux de dire qu'il continue d'être un lieu sûr pour réfléchir et rendre hommage à ceux qui nous ont précédés. Au cours des prochaines années, il y aura des luttes et des défis à relever, mais en fin de compte, je crois sincèrement que des jours meilleurs nous attendent.
Avec l'approche « Une équipe » et en réfléchissant au passé, j'entrevois un brillant avenir pour le musée et j'espère que vous vous joindrez à moi et à l'équipe pour faire avancer les choses afin d'améliorer l'histoire que nous exposons si fièrement ici, à la BFC Kingston.
En terminant, je tiens à remercier le personnel du musée pour son accueil chaleureux, car il continue de viser l'excellence dans tout ce qu'il fait pour garder les lumières allumées. Je tiens également à remercier l'Adjuc Renay Groves et la Branche des C et E pour leur soutien indéfectible jusqu'à présent. Enfin, je tiens à remercier mon épouse Sabine et nos deux garçons Adam et Sebastian pour le soutien qu'ils m'ont apporté tout au long de nos années de service.
Je vous souhaite le meilleur et reste humblement à votre service,
t/r
Maj Robert Oikle
Officier responsable du musée des communications et de l'électronique militaires
MESSAGE DE L'ADJUDANT-CHEF DE LA BRANCHE C&E
J'ai l'honneur de m'adresser à la communauté de la branche des communications et de l'électronique - passée, présente et future. En tant qu'adjudant-chef des communications et de l'électronique, je suis fier de me rapprocher de chacun d'entre vous et de célébrer notre engagement commun en faveur de l'excellence dans le domaine des communications et de l'électronique. Alors que nous nous installons dans nos nouveaux locaux à Kingston, nous nous souvenons des sacrifices et du dévouement de ceux qui nous ont précédés. Nous honorons leur héritage en continuant à repousser les limites de l'innovation et du travail d'équipe. La richesse de l'histoire et du patrimoine de notre agence témoigne du pouvoir de la collaboration et de l'importance de préserver nos histoires. Dans cette lettre d'information, nous ferons le point sur nos partenariats avec des organisations locales, des établissements universitaires et des leaders de l'industrie. Nous soulignerons les réalisations de nos membres et présenterons l'impact de notre travail sur les Forces armées canadiennes et au-delà.
Alors que nous allons de l'avant en tant qu'équipe unie, il est essentiel que nous adoptions les leçons tirées de nos doctrines fondamentales, « Servir avec confiance » et « Esprit combatif ». La devise « Servir en toute confiance » nous rappelle que nos actions sont guidées par la confiance que nous accordent les Canadiens et que nous devons toujours agir avec intégrité, loyauté et courage. Un exemple clé est l'importance du leadership à tous les niveaux, comme le souligne la doctrine - des leaders qui donnent aux membres de leur équipe les moyens de prendre des décisions et de s'approprier leur travail, et qui leur font confiance. Par ailleurs, la doctrine « Fighting Spirit » nous inculque les valeurs de résilience, d'initiative et de travail d'équipe, en nous rappelant que nos efforts collectifs sont la clé pour surmonter l'adversité. Un exemple notable de cette doctrine est le concept d'« Esprit de Corps » - le lien qui se forme entre les membres d'une équipe qui travaillent ensemble à la réalisation d'un objectif commun, favorisant un sentiment d'appartenance et un but partagé. En adoptant ces doctrines, nous renforçons l'esprit « One Team » qui nous pousse à réussir ensemble.
Nous sommes heureux d'annoncer une « NOUVELLE » reconnaissance, le « Trusted to Serve/Fighting Spirit Award » (prix de la confiance au service et de l'esprit de combat). Ce prix prestigieux récompense les étudiants et les instructeurs qui incarnent les normes les plus élevées en matière de leadership, de travail d'équipe et de caractère, conformément à la doctrine des Forces armées canadiennes « Trusted to Serve » et « Fighting Spirit ». Les lauréats seront distingués pour leur intégrité exceptionnelle, leur esprit d'initiative, leur résilience et leur dévouement à la promotion d'un environnement d'équipe positif et inclusif. En décernant cet honneur, nous rendons hommage à ceux qui incarnent véritablement les valeurs de notre branche et encourageons les autres à faire de même.
Ensemble, nous formons une équipe dynamique et inclusive, bâtie sur les fondations posées par nos prédécesseurs et dynamisée par l'esprit d'innovation de nos membres actuels. En regardant vers l'avenir, nous accueillons les nouvelles perspectives et les nouveaux talents de ceux qui feront avancer notre branche. Je vous invite à vous joindre à moi pour embrasser : « Une équipe » - unie dans notre poursuite de l'excellence et déterminée à se soutenir mutuellement à chaque étape du chemin.
CWO/Adjuc Renay Groves, CD, MSM
Chef de branche, branche des communications et de l'électronique
BILAN DE L'ÉTÉ PAR LA DIRECTRICE GÉNÉRALE
L'été a été marqué par une forte fréquentation du musée, mais la fermeture du Causeway a eu un impact. Le fait que le trolley s'arrête au musée a toutefois aidé. Notre série estivale de cafés pour les anciens combattants a attiré beaucoup de monde et a été une excellente occasion d'engagement intergénérationnel entre nos anciens combattants et les membres actifs, en échangeant des histoires dans le cadre d'une initiative d'apprentissage et de renforcement de l'esprit d'équipe. Surveillez notre site web et nos médias sociaux pour connaître la série de cafés de l'automne ! À partir du 3 septembre, le musée reprend ses horaires d'automne, du lundi au vendredi de 10 h à 15 h 30.
Le musée a des projets passionnants à suivre. Nous étudions la possibilité d'une nouvelle expansion et/ou d'une rénovation majeure afin d'inclure de nouveaux partenaires en plus du RCEME. Surveillez cet espace ! Nous sommes également en train de former une nouvelle association de musées militaires le long du corridor de la 401, appelée « Highway of Heroes Military Museums » (Musées militaires de l'autoroute des héros). Cette association comprend tous les musées militaires situés le long de la 401, de Brockville à Oshawa. Nous prévoyons une grande campagne de publicité pour nos musées au cours de l'été 2025, puisque nous organiserons une série d'événements dans tous les musées du jour de la Victoire en Europe au jour de la Victoire sur le Japon. Ces événements seront lancés par un défilé de véhicules historiques le jour de la Victoire en Europe, de Brockville à Oshawa. Restez à l'écoute pour plus de détails !
Nous allons également de l'avant avec les plans de la Semaine des anciens combattants (du 5 au 11 novembre), qui comprendra une série d'activités passionnantes, notamment des ateliers d'artisanat, des petits déjeuners, des concerts et bien d'autres choses encore. Pour la Journée des anciens combattants autochtones (8 novembre), nous organiserons une grande variété d'activités, allant des batteurs aux danseurs en passant par des dégustations de cuisine autochtone et plus encore. Dans le même ordre d'idées, nous travaillons également avec le Kingston Defence Indigenous Advisory Group à la construction d'un jardin indigène sur le terrain du musée, avec pour objectif la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation (30 septembre 2025). Gardez un œil sur notre page web !
Rory Cory
Directeur exécutif
Musée des communications et de l'électronique militaires
Il y a 80 ans, l'invasion du jour J en Normandie s'est poursuivie
Compilé par le capitaine Sean Maas Stevens
Plus qu'un autre plan : L'opération OVERLORD telle qu'observée par le Highland Light Infantry of Canada
Références :
A. Journal de guerre du HLI - http://central.bac-lac.gc.ca/.redirect?app=fonandcol&id=927780&lang=eng
B. Liste des unités de l'armée canadienne lors du débarquement en Normandie - https://www.junobeach.org/canada-in-wwii/articles/d-day/canadian-army-u…
C. Image du HLI montant à bord du LCI(L) 276 - http://central.bac-lac.gc.ca/.redirect?app=fonandcol&id=3191499&lang=eng
D. Image du débarquement en Normandie prise depuis le LCI(L) 306 - http://central.bac-lac.gc.ca/.redirect?app=fonandcol&id=3208962&lang=eng
E. Abréviations militaires canadiennes historiques (référencées tout au long du document) - https://wartimes.ca/research/abbreviations/
7 juin 1944
« La nuit a été assez calme. Les avions alliés ont été survolés et ont essuyé des tirs d'armes à feu sans commune mesure avec ceux de l'Angleterre. Les tirs de mortier occasionnels provenant des positions ennemies n'ont touché personne. Nos patrouilles n'ont signalé aucun ennemi actif dans notre voisinage.
« ...À 0620 hrs, le premier prisonnier du HLI fut amené par la compagnie D. Il s'agissait d'un tireur d'élite surpris en train d'errer dans les environs. Il s'agissait d'un tireur d'élite surpris en train d'errer dans leur secteur.
« L'ennemi larguait des parachutistes dans la région pour renforcer ses défenses et perturber notre organisation derrière les lignes. Notre avant-garde (la compagnie A) s'est déplacée à 8 h 10. La compagnie B à 9 heures. Les NNS avaient essuyé le feu de l'ennemi et étaient engagés dans un combat. Peu après, les SD&G ont essuyé des tirs sur le flanc gauche.
du flanc gauche. À ce moment-là, nous sommes retenus par des véhicules blindés de combat ennemis qui tournent sur la route juste au sud de Colomby-sur-Thaon. Ils avaient été mis hors d'état de nuire par le régiment de la Chaudière qui avait été surpris tôt dans la matinée. Pendant notre arrêt, nous étions bien placés pour assister à un combat aérien de chiens dans lequel nos Spits sont sortis vainqueurs alors que les Ju 88 essayaient d'atteindre notre convoi...
« À environ 10 h, les North Novas ont signalé qu'ils avaient pris Buron avec peu d'opposition et qu'ils consolidaient... Les SD&G avaient atteint Villons-les-Buissons à 10 h 30. En raison de la lenteur des progrès, tout ce que le HLI pouvait faire était de s'asseoir le long de la route, déjà surchargée, et d'attendre. Une fois, nous avons été la cible de tireurs embusqués dans les bois près d'Anguerny et nous avons envoyé une section à leur poursuite. Pendant que nous attendions, nous avons pu fouiller les véhicules allemands mis hors d'état de nuire. Hurley et Ableson, qui se trouvaient dans le véhicule de l'O.C., ont fait une heureuse découverte. Ils ont trouvé le coffre-fort du 12 SS Pz Gr Regt. Cette découverte est si importante qu'elle est immédiatement envoyée au ministère de la Guerre. On a appris plus tard qu'il contenait des codes secrets, des organisations et des ordres qui se sont avérés très utiles pour les services de renseignements. Nos hommes ont effectué de nombreuses recherches dans les maisons de tous les villages et ont découvert un grand nombre de documents et de papiers allemands.
« Vers 11 heures, nous n'avions atteint que Colomby-sur-Thaon, à environ huit kilomètres de Beny-sur-Mer. Devant nous, les NNS rencontraient des difficultés. Leurs pelotons B et C étaient bloqués par des tirs de mortier sur le côté nord de Buron...
Rapport de patrouille du HLI de Buron du 16/17 juin 1944 (Ref A page 396)
« Les tirs de mortier et d'artillerie ont retenu la NNS à Authie pendant un certain temps et, à 14 heures, la chose que nous avions le plus redoutée s'est produite. Les blindés ennemis sont apparus à l'ouest d'Authie et bientôt huit ou neuf Panthers ont engagé les Novas et le 27 [Régiment blindé canadien (RBC)]. L'avant-garde de la bde était dans une situation difficile car elle risquait d'être coupée du corps principal par cette poussée blindée. Les NNS commencèrent à se retrancher mais furent [harcelés] par de nombreux tireurs d'élite qui se cachaient pendant le bombardement et apparaissaient ensuite à l'arrière des Novas pour les abattre ».
« À 1515, le HLI reçut l'ordre de monter et de passer à travers les SD&G alors que le NNS et le 27 CAR étaient engagés dans un spectacle difficile... il fut décidé de suspendre l'attaque et de retirer les restes du NNS et du 27 CAR dans la « Forteresse » formée par le SD&G et le HLI dans la zone de Villons-les-Buissons au sud des Buissons et ici pour faire face à une nouvelle contre-attaque ennemie. Une centaine de parachutistes ennemis sont tombés à quatre miles à l'est de Buron et on signale la présence de nouveaux blindés allemands dans la région. L'ennemi avait réussi à retarder la bde suffisamment longtemps avec ses poches de résistance isolées le long de la route et les tirs de mortier de St-Contest pour qu'elle puisse lancer sa contre-attaque de blindés lourds... »
« Le bataillon a avancé et s'est déployé et était occupé à creuser lorsqu'il a été attaqué par l'un de nos propres régiments blindés (Ft Garry Horse) qui venait soutenir l'attaque et qui nous a pris pour les parachutistes allemands. Nous avons également été attaqués par un E.M. et plusieurs hommes ont été blessés... »
« ...à 2055 hrs, le NNS a fait une poussée déterminée et s'est retiré de Buron. Le SD&G couvrit son retrait et dut repousser l'infanterie allemande qui suivait la NNS. À 21 h 10, le 27e RAC demanda du soutien sur son flanc gauche et le NNS se prépara à lancer une contre-attaque sur Buron. Les Novas avaient alors subi de lourdes pertes. La compagnie B s'était fait prendre par une ruse allemande. Leur artillerie a bombardé nos tps qui se sont couchés au sol. Alors qu'ils étaient à couvert, l'infanterie allemande avança et tira à la baïonnette sur les hommes allongés sur le sol. Ils avaient maintenu l'effet des tirs en utilisant des « balles à blanc ».
« Une attache ennemie s'est brisée sur le front du SD&G, puis a été repliée. Le 27 CAR se replia à travers le NNS et s'attacha au NNS. À 2130, ils ont attaqué Buron mais n'étaient pas assez forts pour tenir. Ils contre-attaquent encore et encore mais ne peuvent rester en place. Finalement, vers 2200 hrs, ils se sont retirés avec le CH of O (MG) à l'intérieur de la zone SD&G et sont restés à l'intérieur de la « Forteresse » pour la nuit. »
« Une autre astuce utilisée efficacement par les Allemands au cours de la journée était l'utilisation de notre code signé sur la radio. Aux moments cruciaux de la bataille, ils passaient à l'antenne, utilisaient nos indicatifs et donnaient des ordres qui, s'ils avaient été suivis, auraient fait des ravages. Par exemple, au milieu d'un bombardement, ils disaient : « Ne restez pas dans les tranchées. Levez-vous et faites face ». Les rapports selon lesquels des pelotons entiers du NNS avaient été anéantis provenaient de la même manière ».
« Le jour J [+] 1 se termina avec le NNS et le 27 CAR ayant goûté pleinement à la bataille et les SD&G ayant également pris leurs marques. Mais les HLI, réveillés par plusieurs alarmes, ne devaient pas s'approcher de l'ennemi ce jour-là. La tension était probablement plus grande que s'ils en étaient venus aux mains, mais nous étions encore physiquement forts et frais pour sortir de la « forteresse » au matin... »
« La journée avait été chaude et lumineuse. La température avoisinait les 90 degrés. Visibilité - 10 miles ».
Nouvelles de la Fondation
La Fondation du Musée militaire des communications et de l'électronique a participé au Grand défi canadien de la générosité de CanaDon en juin 2024. Nous avons réussi à recueillir plus de 2 000 $ pour soutenir la programmation du Musée de l'électronique et des communications militaires. Les deux grands gagnants de 10 000 $ chacun étaient la Cosmopolitan Music Society et la banque alimentaire Partners in Mission (Kingston). Félicitations à ces deux organisations caritatives méritantes. La Fondation tient à remercier tous ceux qui ont fait des dons dans le cadre de la campagne. Vos dons sont déductibles des impôts.
Non oublié - Soldat Joseph Arnold Chambers - 426219
Informations sur les services de Pte Chambers (Ref B)
Rédigé par le capitaine Sean Maas Stevens
Références :
A. http://www.rcsigs.ca/index.php/Signals_Casualties_of_the_Great_War_-_De…
B. https://central.bac-lac.gc.ca/.item/?op=pdf&app=CEF&id=B1610-S025
C. https://www.veterans.gc.ca/en/remembrance/memorials/canadian-virtual-wa…
D. https://www.cwgc.org/find-records/find-war-dead/casualty-details/922771…
Joseph Arnold Chambers est né le 1er février 1890 à Dorchester, au Nouveau-Brunswick, de Lorenzo H. et Mary A. Chambers. Téléphoniste de métier, Joseph s'enrôle dans le Corps expéditionnaire canadien le 31 décembre 1914 à Regina, en Saskatchewan. Dès son enrôlement, il obtient le grade de soldat et est affecté au 46e bataillon.
Le soldat Chambers est déployé en Angleterre et, le 19 juillet 1915, il est rattaché au 32e bataillon. En septembre, il est déployé en France avec le 8e bataillon. Le 2 juin 1916, le soldat de deuxième classe Chambers est porté disparu après le combat. Un mois plus tard, le 12 juillet 1916, cette mention a été modifiée dans son dossier pour devenir une déclaration selon laquelle le soldat de deuxième classe Chambers a été tué au combat. Il avait 26 ans.
Son corps n'ayant jamais été retrouvé, le soldat de deuxième classe Joseph Arnold Chambers est commémoré sur la Porte de Menin, en Belgique.
Les rapports indiquent que le soldat Chambers a été déclaré disparu, puis modifié en tué. (Réf. B)